| Promotion E.S.M. N° 211 “ Général DESAIX ” 2024 - 2027 |
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Le Général Louis DESAIX, parrain de la 211e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.
Né en Auvergne en 1768, il intègre dès 7 ans l’École royale militaire d’Effiat. Sous-lieutenant à 15 ans, il rejoint le régiment de Bretagne à Grenoble.
En 1792, capitaine, il combat la première coalition sur le Rhin. Malgré ses origines nobles, il reste fidèle à la France révolutionnaire : « Je ne veux pas servir contre mon pays. »
L’année suivante, à Lauterbourg, alors qu’une balle lui a traversé les deux joues et que la bataille semblait perdue, le capitaine Desaix parvient à réorganiser ses troupes et remporte la victoire. Le soir même, il est nommé général de brigade, devenant ainsi un des plus jeunes généraux de la révolution. Un mois plus tard, il est élevé au grade de général de division.
Jusqu’en 1797, glorieux général de l’armée du Rhin, il remporte de nombreuses batailles décisives comme à Wissembourg ou à Kehl.
En 1798, Bonaparte lui confie l’organisation d’un convoi maritime pour la campagne d’Égypte, où il remplira la fonction d’amiral. De la bataille des Pyramides à la Haute-Égypte, il affronte les Mamelouks de Mourad-Bey.
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Insigne de la promotion “GÉNÉRAL DESAIX”. Écu parti : - à dextre, d’azur chargé d’une flamme de gueules, de la date « 1800 » en lettres d’or et de deux sommets stylisés d’or en pointe ; - à senestre, d’argent timbré en chef de la croix de Saint-Louis d’or, chargé en cœur d’une coquille Saint-Jacques de gueules sur fond d’or, le tout orné d’une brassée de feuilles de laurier d’or courant en chef.
Le tout broché d’une épée haute en pal, lame d’argent gravée de l’inscription « GAL DESAIX » en lettres capitales de sable, garde d’or brochant un heaume de cavalerie de sable empanaché d’or. |
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Rappelé en France par le premier consul en 1800, il quitte avec regret la terre orientale. L’empereur a besoin de ses talents pour poursuivre ses conquêtes en Italie.
Le 14 juin 1800, près du petit village de Marengo, les troupes françaises font face aux Autrichiens. Ceux-ci prennent rapidement l’avantage et les français perdent du terrain et battent en retraite.
L’arrivée du corps du général Desaix, alors en mission de reconnaissance non loin de là, fait basculer l’issue de la bataille. Prenant la tête de la 9e brigade d’infanterie, il s’élance dans la bataille.
Face à l’ennemi, dans une ultime charge, il est frappé par une balle en plein cœur. Le Général Desaix meurt au combat, à l’âge de 31 ans.
Dans son Histoire de la Révolution, Michelet dira de lui : « Desaix, c’était l’homme du sacrifice, qui, pour lui, voulut toujours le devoir, et la gloire jamais, qui la donna aux autres, et même aux dépens de sa vie ; un juste, un héros, un saint, l’irréprochable Desaix. » |
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